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Le graphiste,comme l'artiste devrait toujours être soumis à la critique.
A
Peter Knapp
extrait de l'article "Plus près
des cinéastes" -Etapes n°64 (2000)
« quelque soit le media utilisé, le visuel du message est régi par les lois de la composition du dessin, de la couleur, etc. Soumise elle-même à des variations historiques mais tributaires l’une de l’autre et sujettes à des modifications en fonction de leur importance réciproque. Les dominer, c'est réussir à les mettre en corrélation, en leur attribuant des valeurs relatives dictées par les nécessités essentielles de la transmission du message. Pour obtenir ce résultat, il est nécessaire de développer un esprit critique qui permettra au lecteur de parcourir seul le chemin qui le sépare du concepteur de l'image. La critique d'une création commandée permet de mettre le graphiste en présence d'une perception différente de la signification qu'il attribue à son image."
Les images ont toujours été publicisées, instituées dans les sociétés. La première institution qui produit de l'image est la religion. Quand l'image s'émancipe pour s'élever au rang de pouvoir, cela devient de la politique, le pouvoir des images.

Tradition de la caricature : lorsqu'elle passe de l'éloge à la critique, l'image peut devenir une arme, déclencher des guerres
elle est soit source d'ordre, soit source de déstabilisation.
Seymour Chwast